La FAQ (Foire Aux Questions) de J. Heska

 

 

Vous trouverez ici toutes les réponses aux questions que l’on me pose régulièrement. Vous saurez tout sur moi, les choses les plus intimes, les choses les plus honteuses que je cache même à mon chat.

Alors plus la peine d’inonder ma boîte avec vos questions si elles trouvent leurs réponses ici ! Rubrique mise à jour autant que possible !

 

 

Auteur ? Et puis quoi encore ? Et pourquoi pas pompier ? Ou astronaute ?  

Justement ! Quand j’étais petit, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais : astronaute !
Comme tous les enfants en quête d’aventures, de découvertes, d’étonnements et d’une vie un peu différente de celle qui nous attend sur Terre.

Et puis, au fur et à mesure du temps qui passait, j’ai découvert que ce que j’aimais, n’était pas tant de rester enfermé dans une boîte de conserve posée sur deux réacteurs remplis de substance inflammable pour aller tournoyer autour d’une petite planète perdue dans la galaxie, selon une trajectoire calculée par un ingénieur boutonneux probablement tabassé durant son enfance, mais ça :

 

 

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Je veux sentir l’adrénaline envahir mes veines alors que je me lance à l’assaut d’un Panzer, je veux ressentir la plénitude d’une marche le long des canyons martiens, je veux sentir les brûlures dans mes mollets quand je me jette dans les derniers mètres de l’ascension du K2. Je veux ressentir toute la rage de l’amant bafoué qui décide de tisser une toile machiavélique autour de sa maîtresse, je veux être imprégné la logique froide d’un tueur qui se décide à collectionner les iris de ses victimes, et l’instant d’après être envahi par le dégoût du flic qui le poursuit.

La découverte, l’imagination, se glisser dans la peau des autres et ressentir leurs joies, leurs peines, leurs douleurs. Et ça, ce n’était possible qu’en étant auteur. Ou schizophrène.

 

 

Et dans ce cas, pourquoi pas le cinéma ou la B.D. plutôt ?

Moi, c’est J. Heska, Pluto c’est l’ami de Mickey. Ou son chien.

 

Bref, pourquoi la littérature au lieu du cinéma ou de la B.D. ? Parce que je trouve que le cinéma est limité par la technique et implique trop de monde dans le processus créatif, ce qui galvaude forcément à un moment ou la création, et que le dessin réclame une patience d’orfèvre. Si je veux mettre en scène quinze mille figurants combattants une armée extra-terrestre équipée de pulvérisateurs de fraises des bois, je peux le faire. La seule limite, c’est moi-même (et le bon goût).

La littérature est une activité solitaire qui émane directement de mon jus d’esprit. C’est parfait.

 

 

J. Heska, c’est un pseudo, nan ?

Évidemment !

 

 

Et alors ?

Heska vient des initiales de mes vrais prénom et nom.

J, au tout début, c’était pour faire joli. C’était l’époque où je commençais à écrire et où je n’avais pas de « plan de carrière ». Il n’avait pas de vraie signification, c’est aussi pour cela qu’il n’est jamais devenu Jonathan, Jérôme, Jean, ou Juju le roi de la nuit grivoise. Je m’y suis habitué, et maintenant, c’est J tout court. Et puis franchement, je n’aime pas quand on m’appelle par un autre prénom que le mien, alors autant que ce n’en soit pas un vrai.

Mais si tu es curieux de ma réelle identité, sache qu’un journaliste a vendu la mèche dans un article, qui est référencé sur la page presse de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, ici. Bon courage pour le trouver ! 

 

 

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Tu te la joues grand écrivain genre Voltaire ou chai pas quoi, mais t’es rien du tout !

 C’est vrai. Enfin, c’était encore plus vrai au tout début du blog, il y a trois ans ! Entretemps, je suis quand même devenu un vrai écrivain édité, avec mon roman Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, qui a connu son petit succès (Top vente FNAC, couverture presse assez importante, séances de dédicace un peu partout, etc.).

 

Et puis il y a eu mon second roman On ne peut pas lutter contre le système qui marche très bien aussi, et la réédition de mon premier roman qui squatte depuis quelques semaines le TOP Vente Amazon.

 

Mais si tu prends comme référence Voltaire, évidemment, je ne suis pas grand-chose. Sauf pour ma maman. Et mon chat (mais c’est parce que je lui donne des croquettes avec des vrais morceaux de viande).

 

 

Alors ça y est, tu as trouvé un éditeur ? Heureux ?

C’est compliqué ! (un peu comme un statut Facebook).

J’ai publié mon premier roman, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, à vrai compte d’éditeur après avoir essuyé toutes les humiliations des jeunes auteurs sans réseaux qui tentent leur chance à Paris (envois de manuscrits, refus, moqueries, rendez-vous, refus, moqueries, etc.). J’ai eu un très grand distributeur (dont je tairai le nom), une belle attachée de presse, un éditeur très occupé, une correctrice, un maquettiste, et toutes les petites mains qui pouvaient assurer un succès que je pensais acquis.

 

Ce fut une expérience intéressante qui m’a ouvert les yeux sur ce monde qui ne me convenait guère, loin de l’image qu’on souhaite lui donner : mon éditeur n’a jamais pris le temps de lire mon livre, l’attachée de presse avalait des petits fours dans les dîners mondains sans même imaginer faire son travail, les journalistes ne souhaitaient recevoir un service de presse que pour pouvoir le refourguer sur e-bay plus cher (car dédicacé), les librairies ne s’intéressaient qu’à Marc Lévy, le diffuseur s’inscrivait aux abonnés absents. De plus, mon bel éditeur a massacré la vie de mon roman, car il a tardé à réagir à une rupture de stock dès la première semaine (en temps normal, plutôt une bonne nouvelle) et a mis presque un mois et demi à lancer le réapprovisionnement. Entre-temps, la roue avait tourné, les linéaires des librairies avaient été réalimentées avec les nouvelles sorties. C’était fini.

J’ai pris très peur lorsque j’ai vu les commissions que tous ces intermédiaires avalaient goulûment.

Comme j’avais dépensé beaucoup de temps et d’énergie pour rien (car au final je n’ai jamais été payé, une arnaque visiblement courante dans le milieu), revirement total de position. Exit les éditeurs parisiens incompétents, les pique-assiettes et les fainéants. Quand mon second roman On ne peut pas lutter contre le système est sorti, j’ai voulu le faire selon mes conditions.
Je me suis donc auto-édité. Dans ce domaine, il y a une volonté, des outils (impression à la demande, livre numérique, etc.) et une énergie qui stimulent ma démarche. Sans le côté « une nouveauté en chasse une autre ». Le tout à des coûts réduits.

 

 Et tu sais quoi ? Ça marche beaucoup mieux qu’avant !

 

 

 

Je veux quand même connaître l’histoire de ta première publication ! Ça peut aider les jeunes auteurs qui veulent se trouver un vrai éditeur. Comment ça s’est passé ?

Paradoxalement, j’ai été publié au moment où j’ai renoncé à le faire. Un soir de déprime, après un énième refus, je décide d’abandonner tout espoir de publication. Je me renseigne à droite à gauche, et je décide de m’auto-publier.

Je fais part de cette décision par un statut quelque peu rageur sur Facebook, et là, un débat s’engage avec quelques personnes, sur le fameux « si ton livre ne trouve pas d’éditeur, c’est qu’il est mauvais »…  Dont une travaille pour une maison d’édition que je ne nommerai pas. Elle me propose de lire mon manuscrit. J’accepte, sans trop y croire, me disant même que cela retarderait mon projet d’auto-édition.

Quelques temps plus tard, je reçois un coup de téléphone d’un éditeur. Mon livre leur a beaucoup plu et ils souhaitent le publier. Le début d’une aventure qui n’était pas si formidable que ça…

 

On pourrait croire que la façon dont j’ai été repéré est assez originale, mais franchement, quand j’interroge les écrivains, c’est assez rare d’en voir publié après avoir envoyé leur manuscrit par la poste. C’est plutôt par la force des choses : des affinité, un réseau, des amitiés, et un peu talent, peut-être…

 

 

Tu les as comment, les idées de tes romans ?

Voir ci-dessous 😉

 

 

C’est dingue toutes tes histoires ! T’es un grand malade ! Elles viennent d’où, tes idées ?

Aucune idée ;-). La seule chose que je peux dire, c’est que j’écoute, je regarde, je sens, je ressens. L’imagination fait le reste. Ah oui, et je me balade toujours avec de quoi noter (un smartphone, c’est plus cool qu’un carnet et un stylo).

 

 

Je peux les trouver où tes romans ?

Un seul endroit : Amazon ! Mais qui permet d’être livré dans le monde entier (aux États-Unis, au Japon, en Algérie ou en Corrèze, c’est pour dire) et dans tous les formats (papier ou ebook). Tu pourras les trouver en cliquant ici : Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, ou ici : On ne peut pas lutter contre le système.

 

 

Ben pourquoi uniquement sur Amazon ? C’est nul, c’est une multinationale qui massacre des bébés phoques et tue nos gentils libraires de quartier !

RIP librairie Kindle Mouais. Il n’empêche que les gentils libraires de quartier et les diffuseurs me prenaient des sommes astronomiques pour diffuser mes romans. C’est bien simple, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est aujourd’hui à seulement 9,72 € sur Amazon. En passant par le circuit traditionnel, il montait à 16 euros. Pour On ne peut pas lutter contre le système c’était encore pire : de 12,91 , il passait à 22,5 € ! Et puis tes gentils libraires, ils pouvaient saccager mes livres et se faire rembourser les invendus. Sans compter ceux qui ne payaient jamais. Pas un système hyper avantageux pour un auteur sans moyens comme moi.

 

L’autre avantage d’Amazon c’est qu’il ne prend ses frais qu’une fois les livres vendus, pas besoin de faire d’avances de trésorerie. Et n’oublie pas qu’Amazon est le premier libraire en ligne, avec une exposition inespérée pour un auteur hors circuit comme moi. Rares sont les libraires qui acceptent de mettre en avant des auteurs peu connus. Par contre, tu peux compter sur eux pour placer la pile de Marc Lévy à l’entrée du magasin.

 

Bref, au final : moins cher (pour moi et le lecteur), mieux diffusé, plus rapide et plus performant. Voilà pourquoi. Et arrête de propager cette vision romantique du métier de libraire relayée par les médias. Ce n’est pas vrai.

 

 

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir ? On ne peut pas lutter contre le système ? C’est quoi ces trucs ? Des romans sociologiques ? C’est quoi l’histoire ?

Mais… mais… Tu étais où durant tout ce temps ? Dans les bois ? Je n’ai pas arrêté d’en parler ! En gros, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, c’est l’histoire de Jérôme, un homme qui est méprisé par son entourage (invisible pour son entourage, insipide pour ses collègues, insignifiant pour sa petite amie), qui va décider de réagir pour se sortir de cette situation. Ça va l’emmener plus loin que prévu : il va en effet jeter les bases d’une philosophie qui va bouleverser l’humanité et finir par révolutionner le monde.

Pour plus d’informations, c’est sur la page officielle, ici (au cas où tu aurais raté ma diarrhée de liens précédente) : Page officielle de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir. Tu trouveras toutes les infos : les premières pages en lecture gratuite, les critiques presse (bonnes et moins bonnes), des bonus (playlist du roman, 100 bonnes raisons, etc.) et plein d’autres choses encore !

 

 

Pour On ne peut pas lutter contre le système, changement d’ambiance pour le thriller ! C’est un roman choral qui va suivre la destinée de plusieurs personnages (le directeur d’un grand groupe industriel, des écologistes, des agriculteurs africains) la veille de l’effondrement su système financier mondial. Les thèmes ont l’air un peu lourd dit comme ça, mais c’est avant tout un roman bourré d’actions, avec beaucoup d’humour, de l’amour, des personnages attachants et un final explosif. En plus, il a de super bonnes critiques !

Pareil, pour plus d’informations, c’est sur la page officielle, ici : Page officielle de On ne peut pas lutter contre le système. Tu trouveras toutes les infos : les premières pages en lecture gratuite, les critiques presse (bonnes et moins bonnes), des bonus (playlist du roman, 100 bonnes raisons, etc.) et plein d’autres choses encore !

 

 

J’ai lu tes romans et c’est marrant car j’ai l’impression qu’on retrouve dans les deux une critique sociale assez poussée. T’es un auteur engagé, en fait ? Tu veux sauver des bébés phoques et lutter contre le cancer de testicules ?

Erreur ! Loin de moi l’idée d’avoir la prétention de m’engager sur la voie de la dénonciation sociale (on m’imagine tout de suite braillant dans une émission de variétés avec un beau costume à paillettes « Non à la guerre » « Non à la mort » « Votez Untel et vos vies seront sauvées »). Pour moi, un artiste ne doit pas prendre parti, s’engager, ni déplorer quoi que ce soit : c’est avant tout un observateur. Je préfère soulever des questionnements, à partir d’une œuvre chargée avant tout de divertir, et laisser au lecteur le choix de trancher. C’est tout.

 

Par contre, je plaide coupable à 100% sur la thématique sociétale ! J’aime parler de la façon dont un groupe / une société / une civilisation peut basculer à un moment ou un autre, s’éteindre, ou évoluer. Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir exposait un changement philosophique de civilisation dans un roman généraliste. On ne peut pas lutter contre le système montre comment celle-ci peut s’écrouler dans un thriller. Et ce n’est pas prêt de finir, car mon petit troisième, en cours de maturation, penche du côté fantastique / S.F., mais toujours avec cette thématique sociale en toile de fond.

 

Mais quand même, les gars, allez vous faire dépister pour le cancer des testicules, c’est important.

 

 

Ton style est assez particulier : écriture imagée et vivante, influences cinématographiques, humour cynique. Tu peux m’en dire plus ?

L’écriture cinématographique est une marque de fabrique volontaire. Mon rôle d’auteur est avant tout de divertir. Les lecteurs n’ont plus la patience de patienter 350 pages le temps que l’action veuille bien décoller. Il faut que ça bouge !

Toutefois, je ne suis pas partisan d’une écriture scénaristique trop hachée qui se concentre sur l’action et sur les dialogues et appauvrit la langue. Mon « graal » est de trouver la bonne image : pas besoin d’écrire des tartines de descriptions ennuyeuses, une représentation mentale qui touche facilement le lecteur, une immersion immédiate dans l’action, et cela permet de m’amuser littérairement.

 

 

caisse propriété Dr Jones J’ai grandi dans les années 90. J’ai été élevé à la B.D., au cinéma à grand spectacle (Indiana Jones, Retour vers le futur, Star Wars, etc.), à l’Internet naissant et aux romans d’action « tout en muscle », avec une prédilection pour le genre S.F. Je m’inscris donc dans cette époque sans complexe et n’hésite pas à piocher à droite à gauche des petits clins d’œil qui vont nourrir à la fois l’histoire, mais également la narration en elle-même. Mon style s’en ressent naturellement.

 

Pour l’humour, je plaide coupable également ! Je pense que cela vient à la fois de mon moi-profond (j’ai un humour très pince-sans-rire), de la façon dont je souhaite raconter des histoires (j’ai toujours peur en voulant être trop sérieux ou en n’ayant pas suffisamment de recul de sombrer dans le pompeux ou l’arrogant), et surtout, d’une volonté de conserver une certaine légèreté et de divertir avant tout. Je ne suis pas un grand fan des romans glauques à l’ambiance pesante et pessimiste. J’aime au contraire quand un roman vous transporte, vous fait rêver, vous fait vous évader d’un quotidien parfois complexe. C’est un souffle épique que je veux insuffler dans mes œuvres. La vie est dure, ne la rendons pas plus déprimante.

 

 

Quelles sont tes influences ? Tes auteurs préférés ?

Je n’ai pas à proprement parlé de « maître spirituel jedi » qui me guiderait littérairement, ce sont plutôt des œuvres particulières qui me font vibrer.

 

Mon roman préféré est « Dragon Déchu » de Peter F. Hamilton, parce que je m’identifie énormément au héros. Si tu souhaites un jour connaître les rouages de ma psychologie, je te conseille ce livre !

 

Sinon, les autres romans qui m’ont influencé sont La Guerre du feu, et la façon très brute de Rosny Aîné de décrire les scènes de combat ; Le meilleur des mondes, de Huxley, où j’ai découvert la construction d’un univers crédible basé sur des principes sociétaux complètement différents ; Band of brothers de Stephen Ambrose (qui n’est pas un roman à proprement parler) mais qui prend d’autant plus de profondeur que les évènements racontés sont véridiques.

Et en tant que lecteur, j’aime tous les genres. J’ai adoré Les piliers de la Terre, Spin , Da Vinci Code, l’IdéalisteLes FourmisLe trône de fer, Bel-Ami, L’AssommoirLégende, et bien d ‘autres encore.

 

 

Je fais comment si je veux avoir une dédicace ?

Il y a plusieurs possibilités : me retrouver lors d’une séance de dédicaces chez le libraire, dans un salon du livre,
ou autre (je préviens en général sur le blog ou sur Facebook / Twitter / Google +1 / etc.), venir me harceler directement chez moi (mais ça, je ne préfère pas trop), ou alors, m’envoyer le livre chez moi pour que je puisse le renvoyer signé ! Me contacter sur la page dédiée ici.

 

 

J’adore ce que tu fais, je suis un fan. Je m’immolerais par le feu rien que pour te montrer à quel point de je te vénère. Mais par-dessus tout, je souhaite répandre la bonne parole de ton livre à travers le monde, comment dois-je m’y prendre ?

C’est très simple. La meilleure solution est d’acheter le roman. Ensuite, si tu veux aller plus loin, tu peux parler du livre autour de toi (dans ta famille, auprès de tes collègues à la machine à café, etc.) et sur les réseaux sociaux (blog, Facebook, Twitter, etc.), rédiger une critique sur Amazon ici ou ici, acheter des produits dérivés du roman (boutique ici), me faire don de quelques millions d’euros (quelques centaines de milliers feront toutefois l’affaire), etc.

 

Bref, il y a tout un tas de trucs pour m’aider. Et tu gagneras ma reconnaissance éternelle 😉

 

 

C’est une bonne situation, ça, écrivain ?

 asterix-cleopatre-discours-otis.jpgVous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi si je devais résumer ma vie, aujourd’hui, avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi, et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée, parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer ; alors ce n’est pas mon cas comme je le disais là, puisque moi au contraire j’ai pu et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu’amour, et finalement quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? ». Et bien je leur réponds très simplement, je leur dis « c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé, aujourd’hui, à entreprendre une construction mécanique mais demain, qui sait, peut-être, simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…

 

 

J’ai rien compris. Mais du coup, tu vas quitter ton travail et devenir écrivain à plein temps ?

Si je faisais ça, je serais obligé de faire la manche en bas de mon (ex) appartement, ou à proximité immédiate de l’Intermarché avec un litre de vin rouge dans une bouteille en plastique comme seule amie.

La réalité, c’est que la situation des auteurs en France (et partout ailleurs, je suppose) est très complexe. Concrètement, à part quelques stars de la littérature, rares sont les auteurs pouvant vivre de leur art. Mais j’en parle de façon beaucoup plus détaillée (tu auras mêmes les chiffres exacts de ce que m’a rapporté ce premier bouquin) dans mon article sur les coulisses de l’édition, Peut-on vivre de l’écriture ?. Ma situation s’est toutefois un peu améliorée avec l’auto-édition, surtout depuis que je suis dans le TOP vente Amazon, mais pas de quoi encore acheter une Ferrari (miniature pour le chat).  

 

 

Mais alors, t’as vendu combien de bouquin ?

Difficile à dire (et avec un éditeur arnaqueur qui trafiquait les chiffres, encore plus difficile). Mais si on fait le cumul de mes deux romans et de tous les canaux de distribution, je ne dois pas être loin des 5 000 exemplaires. Pas mal, non, pour un jeune auteur ? 

 

 

lire-a-la-plage-copie-1.jpgJ’en veux pas, de ta merde ! En plus, j’aime pas lire !

Justement, jeune naïf aigri par une vie amère. Sais-tu qu’un livre peut servir à beaucoup de choses en plus, dont lutter contre une invasion extra-terrestre, ramasser le caca du chat, faire de la musculation, remplacer judicieusement le papier, tracer des traits bien droit, etc.. Et il y a tout un tas d’autres arguments ici : 100 bonnes raisons de lire mon roman. Tu en veux encore plus ? Voici 100 nouvelles bonnes raisons de lire mon second roman.

 

 

Oui, mais c’est cher, les livres !

Tu es gonflé ! Tu regardes moins ton portefeuille quand tu claques 25 euros pour le blu-ray Harry Potter, 40 euros pour aller au concert de Christophe Maé, ou 50 euros pour le dernier Call of Duty (et quand ce n’est 2 500 euros pour la dernière télé 3D) !

En plus, mes livres ils sont à seulement 9,72 € et 12,91 . Et je ne te parle même pas des versions e-book à seulement 2.99 € ! Ils t’apporteront des heures de bonheur (plus que Christophe Maé, Harry Potter et Starcraft…  bon, peut-être pas, finalement…)

 

 

J’ai une super idée de monde idéal, je te l’envoie ?

Avec plaisir ! Mais il faut bien être conscient que je reçois pas mal de propositions, que j’aime avant tout développer mes propres histoires (ben oui, voir ma première réponse et mon couplet sur l’imagination), et que je ne publie une idée que si j’arrive à trouver un angle d’attaque suffisamment pertinent.

 

 

J’ai écrit une trilogie de Fantasy de plus de 5 000 pages. Par contre, j’ai la flemme de relire. Je t’envoie le tout et tu me dis ce que tu en penses ?

Et non ! Le travail d’écriture, c’est 10% d’écriture effective, et 90% de relecture / de correction / de réarrangements divers. Au boulot !

 

 

J’ai écrit une trilogie de Fantasy de plus de 5 000 pages. Et j’ai bien relu. Je t’envoie le tout et tu me dis ce que tu en penses ?

dragon01.jpgJe dois recevoir une bonne dizaine de mails par mois de ce type. Parfois j’arrive à répondre, parfois non. J’en suis désolé, je sais que vous prenez le temps de me lire, mais entre le boulot, l’écriture, le blog, et la vie en général, le temps me manque parfois (souvent).

De toute manière, un avis reste très subjectif, je ne compte plus moi-même les remarques contradictoires d’éditeurs et de lecteurs.

Mais pour répondre à ta question : envoie toujours, je te dirais si peux y jeter un œil et dans quel délai.

 

 

Allez, tu vas bien me filer quelques tuyaux d’écrivain ! Fais pas ta pute !

Hop, quelques conseils en vrac :

– Ne jamais se lancer sans avoir d’idées au préalable, et en disant ” on verra bien”
– Ne jamais céder à la facilité du type : « Oui, mes personnages sont inconsistants, mais bon, j’ai une bonne histoire pour compenser ! ». NAN !
– Ne jamais (jamais) négliger l’étape de correction. Un roman, c’est 10% de création pure (l’étape la plus sympa) et 90% de transpiration pour polir le diamant brut.
– Avoir toujours un petit truc sur soi pour noter les idées (mais ça je l’ai déjà dit)
– Rester « AWARE » (copyright Jean-Claude Van Damme). Écouter, voir, ressentir ! Rêver !

 

 

J’ai reçu une proposition d’un éditeur, mais il veut que je paye 5 000 euros pour la maquette, je fais quoi ?

Prendre ses jambes à son cou ! Un auteur ne doit jamais payer pour être publié. J’ai fait un article beaucoup plus détaillé sur cette question dans ma série « Les coulisses de l’édition », à voir en cliquant ici.

 

 

Je comprends rien au monde de l’édition, ça fonctionne comment ?

Comme indiqué précédemment, je suis en train de faire une série d’articles sur le sujet, à voir en cliquant ici. Sinon, il y a plein d’autres blogs sur le « milieu » qui expliqueront tout un tas d’autres choses. Voir ici, ou ici, ou encore ici.

 

 

Elle est déjà finie, la FAQ ?

Quoi ? Mais il y a déjà au moins un milliard de réponses ! Et puis je vais en rajouter, un jour !

 

 

 

4 réflexions au sujet de « La FAQ (Foire Aux Questions) de J. Heska »

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