7 heures du matin GMT
L’avion atterrit à l’aéroport de Moscou. Là, J. Heska retrouve le contact qu’il a joint de Montréal, le Major Popov, commandant
des escadrons « Cocktail Molotov ». Au milieu de la place Rouge, le vieux soldat lui apprend que le groupe a été dissous depuis un an, et qu’il ignore ce que sont devenus ses
membres.
J. Heska lui demande s’il a des informations concernant l’opération clandestine au Québec. Pavlov affirme qu’il y a une rumeur,
à propos d’un certain « Loukoum », associé à la mafia locale.
Un coup de feu claque, Popov s’effondre au sol. Juste avant de mourir, il remet à J. Heska une clé USB cryptée.
8 heures du matin GMT
De grosses Mercedes débarquent au milieu des piétons, des coups de feu fendent l’air et éclatent la glace du sol. L’écrivain se
précipite dans sa voiture de location, abandonnant le corps de son ancien ami sur place. Une course-poursuite dangereuse s’engage dans les rues de la capitale russe : des véhicules
explosent, des passants sont renversés.
J. Heska arrive finalement à semer ses poursuivants et prend la direction de l’aéroport de Domodiedovo. Il veut repartir au Québec pour retrouver la secrétaire disparue. Après le contrôle des passeports, il profite de l’embarquement pour décrypter la clé
USB de Popov.
Elle contient une simple vidéo, celle d’une caméra de sécurité, où on voit un homme pénétrer dans un bureau et copier les
fichiers d’un ordinateur sur CD. En zoomant, J. Heska comprend que la scène a été filmée dans l’imprimerie « Tiramisu et encre de Chine », qui a explosé en Italie il y a cinq
heures.
L’écrivain enregistre le visage du cambrioleur dans la mémoire de son smartphone. Puis, il se dirige au comptoir et fait changer
son billet d’avion.
9 heures du matin GMT
Italie, centre de Rome. Du bâtiment, il ne reste plus que des débris. Seule une voiture de police et deux
carabiniers qui discutent à l’extérieur donnent un peu d’animation au quartier désert.
J. Heska grimace et jette son café dans une poubelle. Il n’y a plus rien à faire ici. Alors qu’il s’apprête à repartir, il a une
idée et se dirige vers les policiers. Il hurle qu’un homme vient de lui dérober son portefeuille à trois rues de là. Les deux officiers s’y précipitent. Dès qu’ils ont disparu derrière un
bâtiment, J. Heska force le véhicule et y dérobe un badge ainsi qu’une arme de service.
Il se rend ensuite au commissariat central, et, dans un italien parfait, ordonne à voir le dossier d’enquête sur l’explosion. Il
feuillette la liste des suspects, les photographies des employés. Et reconnaît alors le cambrioleur. Un certain Mario Alta, technicien machiniste.
10 heures du matin GMT
Domicile de Mario Alta. Il est absent. J. Heska crochète la serrure, et découvre caché dans un placard une pile complète de CD
contenant des manuscrits aux noms évocateurs : « La carte et le territoire », « C’est une chose étrange à la fin que le monde »,
et d’autres titres indigents.
Mais l’écrivain est interrompu par un Mario Alta qui revient en sifflotant avec son cappuccino matinal. Celui-ci a à peine le
temps de refermer la porte derrière lui qu’il est violemment plaqué contre un mur. Mario crache le morceau en moins de trente secondes : il était un simple informateur, à la solde d’un
certain Monsieur Smith, et devait lui transmettre une copie de tous les manuscrits imprimés. Il n’en sait pas plus.
— Comment faisais-tu pour le contacter ?
Mario lui tend un téléphone sécurisé. J. Heska l’assomme et s’enfuit de l’appartement.
Il connecte le cellulaire à son ordinateur, et retrace les derniers appels émis. Le fameux Smith réside en plein centre de
Berlin…
À suivre…
Deuxième volet de cette formidable saga ! Décidément, ce J. heska est vraiment un être exceptionnel 🙂
J’espère pour toi que ce n’est pas le même Smith que dans Matrix, sinon tu risques d’avoir des problèmes.
Oh non, celui-là il est beaucoup plus humain 🙂