Lorsque la crise frappa encore plus durement, jetant des milliers de personnes à la rue sans aucun moyen de se nourrir ou de se soigner, la population demanda des comptes aux gouvernements. Ceux-ci expliquèrent qu’ils n’y étaient pour rien et que l’économie était entre les mains des banques. Lorsque la vindicte populaire se détourna vers elles, celles-ci soulignèrent qu’elles n’y étaient pour rien, parce qu’elles confiaient la gestion de leurs actifs aux sociétés d’investissement. Celles-ci répliquèrent à leur tour qu’elles n’y étaient pour rien, car les placements avaient été rendus hasardeux par la
faible productivité des entreprises agricoles. Celles-ci ripostèrent qu’elles n’y étaient pour rien, car elles n’avaient pu développer leurs activités à cause des lobbies environnementaux qui bloquaient la déforestation dans les pays en voie de développement. Ceux-ci affirmèrent qu’ils n’y étaient pour rien, parce que les singes avaient décidé de s’établir dans des zones insulaires où la culture intensive menaçait les activités de reproduction.
Et les regards se détournèrent vers les grands singes.
Trois jours plus tard, l’exécution publique de Bonobou et de Pablette, un couple d’orang-outangs fut saluée comme « le meilleur remède à la crise financière mondiale ». Et le monde s’en porta beaucoup mieux…
Dans un monde idéal…
Les singes auraient pu riposter aussi ^^
Comme dans la planète des singes ? 😉
Content de ton retour !
Un singe ça va , deux c’est trop !
Excellente soirée .
C’est moi que tu traites de singe ? 😉
Non , c’est Bonobou et Pablette !
Sinon , on est tous des singes . . .
J HESKA, PRéSIDENT !!