Un monde idéal où les expérimentations sur les animaux sont interdites

 

Salle d'expérimentation Les néons se mirent à clignoter, projetant les ombres surréalistes des cages sur le carrelage jauni. Gustave n’aimait pas cela, ses pensionnaires allaient être nerveux. Déjà, des aboiements épars résonnaient.

Il balança un sceau d’eau de javel au milieu de l’allée pour disperser l’odeur des excréments et de la pisse. Il en jeta d’autres sur les prisonniers turbulents. Ça le faisait toujours rire de les voir se terrer en couinant, la peau et les yeux brûlés par la javel.

Puis, il installa sur la table les instruments du « professeur », qui n’allait plus tarder à arriver. Il s’approcha d’une des cages et tapota contre les barreaux.

— C’est l’heure ma jolie, murmura-t-il.

— Je vous en prie, répliqua une jeune femme, arrêtez.

Gustave lui planta une seringue dans le bras. Les humains étaient plus dociles que les animaux, pensa-t-il en injectant le liquide. Et puis c’était moins barbare que de s’attaquer aux pauvres bébêtes.

 

 

Dans un monde idéal…

 

 

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