Lorsque le feu tricolore passa enfin au vert, Robert écrasa la pédale d’accélérateur. Raté. Il avait débrayé trop vite, son pot d’échappement pétarda et sa voiture cala. Ses concurrents le doublèrent en prenant soin de le percuter pour le retarder.
Vexé, il repartit en faisant hurler les pneus. Il rattrapa le peloton, et heurta le pare-choc d’une jeune femme qui s’encastra dans la vitrine d’un fleuriste. Trois bidons d’huile de banane bien placés sous les roues d’autres concurrents lui permirent de remonter au classement.
Décidé à prendre des risques, Robert braqua à gauche et quitta la chaussée pour déboucher au milieu d’un parc fourmillant d’enfants. Il injecta 50 ml d’éther pur dans le réservoir, le turbo-boost l’écrasa dans son siège. La voiture défonça les haies, accéléra sur le talus, s’envola et se retrouva à nouveau sur la route, devant les autres.
Robert exultait. Il était le vainqueur…
Jusqu’au feu suivant.
Dans un monde idéal…
Et si Robert mets a fond la musique de Mario Kart, alors là ca le fait !
Et puis il y a l’indispensable moustache et le béret aussi 🙂
J’adore vraiment ces idées de monde idéal, c’est génial ! Je trouve ça super d’imaginer la vie de tous les jours dans des situations comme celle-ci.
Merci encore 😉 Le monde idéal, c’est le moyen de saoûler un peu moins mon entourage avec mon trop plein d’imagination
On dirait une boucle sans fin ^-^
Chaque feu est une nouvelle compétition 😉