Un monde idéal où on a le droit de frapper violemment les cons

  

Accusé devant les jugesLe marteau s’écrasa sur le pupitre en chêne.

— Bien, lança solennellement le juge. Aujourd’hui, nous examinons la plainte de M. Rubillad à l’encontre M. Zolka. Coups et blessures.

— Oui, votre honneur. M. Zolka a violemment frappé au visage mon client alors que celui-ci lui demandait de le suppléer dans sa tâche de gestion de dossiers.

— Hmm… L’avocat de l’accusé a-t-il quelque chose à déclarer ?

L’intéressé se dressa d’un bond.

— Oui ! Et je me dois de révéler un élément essentiel à la cours ! M. Rubillad porte des chemisettes roses et des talonnettes ! Il plaque des mèches de cheveux sur son crâne dégarni, et écoute du Didier Barbelivien !

Un murmure courroucé parcourut l’assemblée.

— Que sous-entendez-vous ? sourcilla le juge. Que le plaignant, ici présent, serait un… con ?

L’avocat confirma d’un mouvement de tête.

L’assemblée explosa. Le marteau frappa une nouvelle fois le pupitre.

— Silence ! L’affaire est classée. L’accusé est relaxé. Justice est rendue.

 

 

Dans un monde idéal…

 

 

4 réflexions au sujet de « Un monde idéal où on a le droit de frapper violemment les cons »

    • Ah ben non alors ! Joséphine est tellement gentille, tellement sympathique ! Et ses aventures tellement chatoyantes et cocasses ! Un brin de bonne humeur et d’humour dans ce monde de brute. Et puis, le meilleur, c’est toujours les thématiques fortes et poignantes abordées avec goût (la racisme, l’homosexualité, voire pire encore… la criminalité) et une morale distillée avec soin : « aimez-vous les uns les autres », « se faire du mal, c’est pas bien », « quand on est méchant, on le paye toujours un jour ou l’autre » … Tu peux donner un coup de tête à ta collègue de ma part…

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