— Laisse-moi, je ne peux plus ! Je dois en prendre !
Lidia pesa de tout son poids sur son mari, attaché à une chaise, qui se débattait au point de défaire les liens.
— Non ! Tu dois résister !
Elle passa la serviette humide sur son front. Ses cheveux étaient collés par la sueur. Il bavait. Ses yeux étaient révulsés. Il
se cabra, le bois du dossier craqua. Il la poussa violemment au sol, bondit de la chaise et se précipita dans la cuisine. Elle se lança à sa poursuite, mais arriva trop tard. La porte du frigo
était ouverte, il engloutissait les rondelles vertes avec gourmandise.
Du concombre…
Lidia se passa la main derrière la nuque. Il portait le virus, à présent. Il avait succombé. Lui aussi n’avait pas eu la force
de résister plus de quelques jours sans dévorer une de ces délicieuses plantes potagères rafraîchissantes légèrement amers.
Elle alla s’enfermer dans la salle de bain. Elle devait tenir. Elle devait résister à l’appel du concombre. Pour
survivre.
Dans un monde idéal…
Une pensée émue à tous ceux qui n’ont pas pu manger de concombres depuis une semaine…
Une cucurbitacée qui fait la une !
Excellente soirée .
C’est rare, il faut en profiter ! Surtout quand il est tueur 😉
Il suffit de le cuire et c’est bon tu peux le manger… 🙂
Mais c’est pas pareil… Les gourmets ne mangent que le concombre cru 😉
C’est fou comme quelque chose t’interdit devient tout de suite très intéressant!! 😉
Hi, hi, c’est humain… C’est pareil en amour qu’avec les concombres 😉
Et la présomption d’innocence …
Cher M. Concombre, cette nouvelle a vocation humoristique n’avait pas pour but de vous blesser. Si c’est le cas, j’en suis navré…
Amicalement,
J. Heska
En plus, qui sait ? C’est peut-être transmissible par une autre voie que l’ingestion…
Coquine 😉 (tu crois vraiment qu’il y a des gens qui sniffent du concombre ????)