Frédéric attacha son vélo au poteau en sifflotant et se dirigea tranquillement vers le bâtiment C de la faculté. Soudain, trois ombres surgirent devant lui. Menaçante. Des seaux dans les mains.
Il n’eut pas le temps de réagir, des trombes d’eau s’abattirent sur lui. Tout dégoulinant, il fixa ses trois potes du basket gloussant comme des adolescents.
— C’est malin… Et comment je fais pour me sécher avant le cours de mécani…
Il s’arracha du sol et se mit à léviter une dizaine de mètres au dessus de ses amis hilares.
— Encore mieux, dit-il alors que les rires explosaient. De la peinture anti-gravité.
Il retira la première manche de sa veste, mais l’action des anti-gravitons s’accéléra. D’un coup, il s’éloigna de la terre ferme comme le bouchon d’une bouteille de champagne trop secouée. Ses
trois amis rétrécirent progressivement pour devenir des points minuscules au milieu de la ville. Il n’y avait plus rien à faire.
Quelle bande de crétins, râla Frédéric en constatant qu’ils n’avaient pas dilué le fluide, et alors que le froid commençait à le tenailler, que l’oxygène se raréfiait et qu’il se dirigeait à
toute vitesse vers l’orbite terrestre…
Dans un monde idéal…
Et un satellite de plus ! L’espace est devenue une vraie poubelle… 😉
« Il n’y avait plus ren à faire »? Il manque pas une lettre?
Ah, tout le charme des blagues de potache. Par contre, eux, ils auraient du le faire en intérieur. Ils ont vraiment un problème avec la logique dans ton monde idéal 😉
Oups, je vais corriger tout a l’heure. J’aurais dû inverser les conclusions, mais bon, les chutes auraient été un peu plus nazes 😉
Hum ça peut être pas mal pour se débarrasser de quelqu’un…
Pas de preuves tout à disparu! (tiens mon côté machiavélique ressort hihi)
Une bonne excuse pour sécher les cours !
@ Aurélie : Pas tout à fait, il y a un corps tout congelé en orbite qui n’attend que la visite de la Police 😉
@ Robert : Oui, il n’y a pas mieux pour « s »échapper » de son quotidien 😉