Michel vérifia dans la glace du couloir que sa chemise était à peu près présentable. Il avait dû courir en sortant du bureau afin d’acheter les cadeaux de sa bien-aimée, et ne
voulait pas paraître négligé.
Il entra dans l’appartement. L’atmosphère saturée des parfums floraux l’assaillit. Il
avança avec prudence dans la jungle colorée de dizaines de bouquets de tulipes, d’orchidées, lys ou autres.
Sophie apparut aussitôt dans l’encadrement de la porte du salon. Elle avait du mal à
déplacer ses deux cent cinquante kilos, mais les centaines de bijoux qu’elle portait autour du cou et les litres de parfum dont elle s’aspergeait la mettaient toujours autant en
valeur.
— Bonjour mon amour, lança Michel. Joyeuse St Valentin.
Il lui tendit un bouquet de fleurs.
— Oh, il ne fallait pas ! répondit-elle en se jetant sur les roses, et en reversant au
passage quatre vases.
— Je t’ai aussi amené des pommes d’amour, fourrées au beurre. Ça changera du chocolat.
Mais ils n’avaient plus de bijoux, ni de parfums… Je suis désolé…
— Ne t’inquiète pas, le plus important pour les 365 St Valentin de l’année est de
t’avoir auprès de moi… Et puis demain, pour te faire pardonner, tu m’achèteras tout en double !
Michel acquiesça en souriant.
— Je t’aime tellement.
— Moi aussi, mon chéri…
Dans un monde idéal…
Voilà pourquoi les hommes n’offrent pas trop de cadeaux aux femmes 😉
C’était ma contribution à la fête des amoureux 🙂
Et je n’oublie pas le concours, la gagnante et son histoire toute mimi de Bisounours sera publiée sur le blog après-demain 😉
Hum… LOL !
(et pour les finances… XD) En tout cas, les fleuristes feraient fortune XD
Et les fabricants de parfum, les chocolatiers, etc. 😉
-Elle sont emmerdantes ces bonnes femmes .
Dit l’aide soignante .
Je lui répond .
A qui le dites -vous ma brave dame !
Notre St Valentin .
Bon rétablissement à tous ceux qui sont hospitalisés et en particulier à ma femme .