Un monde idéal où le baiser n’existe pas

 

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Natacha s’approcha de Jonathan, le cœur battant. Les oiseaux du parc gazouillaient dans les fourrés. Certains se posaient dans l’herbe, picorant ici et là des miettes de pain oubliées par des
promeneurs. Le soleil frappait les peaux déjà réchauffées par le plaisir d’être ensemble.

Le sang afflua aux tempes de la jeune femme. Voilà plus de trois jours qu’ils se tournaient autour, sans qu’aucun des deux n’ose faire le premier pas. Ce pique-nique improvisé dans le parc était
l’occasion rêvée.

Elle lui sourit. Timidement, il baissa les yeux.

Elle se pencha et lui tendit une main brûlante, qu’il accepta, le pouce levé vers le ciel. Natacha sentit une vague électrique irradier dans le creux de sa paume.

 

Ce fut la bataille de pouce la plus tendre, la plus douce, et la plus romantique de toute son existence.

 

 

Dans un monde idéal…  

 

 


11 réflexions au sujet de « Un monde idéal où le baiser n’existe pas »

  1. oooooow !!!! c’est trop choupinou !
    (oui j’aime à laisser des commentaires tellement constructif que ça tue des koalas en Afrique du sud)
    (et j’aime aussi dire des trucs qui veulent rien dire)

  2. Faudrait déjà que je fasse mon dossier de 10 pages sur le metteur en scène… ceci dit, comme la question c’est « place et légitimité du metteur en scène » jpeux carrément expliquer que le metteur en
    scène c’est un mec trop choupinou qui fait tout bien faire à ses acteurs….

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