— Oui, je m’en souviendrai
toute ma vie. Le 6 juin 44… Le jour le plus long. J’avais à peine 17 ans. Si on m’avait dit qu’on allait réussir à prendre ces plages… On a débarqué au petit matin et les mitrailleuses ont sifflé de partout. Les gars tombaient à l’eau et se noyaient. On était persuadés qu’on
allait mourir. Et puis, il y a eu ce bataillon. Ils sont montés par la falaise, ont contourné les blockhaus et les ont fait sauter à coups de grenades. On a établi la tête de pont. J’ai perdu trente deux camarades ce jour-là. J’avais du mal à comprendre ce que nous faisions ici, si loin de notre
pays. J’ai trouvé la réponse deux mois plus tard, lorsque j’ai vu la croix gammée flotter au sommet de l’Empire State Building. La suprématie du Reich était évidente, et notre Führer, notre
guide, savait depuis le début ce qu’il y avait à faire pour libérer le monde !
Dans un monde idéal…
Wow… Flippant ! =/
Maintenant, faut que tu nous refasses ce post en allemand !
Après tout, dans ce monde là, je ne pense pas que le français ait survécu 😉
ça va être chaud en allemand 🙂 Cette nouvelle est la première d’un cycle un peu plus important (comme celui de la mutation génétique « hypercéphalique » de l’humanité), donc tu auras probablement des nouvelles de ce qu’est devenu le français standard dans quelques temps 😉
Mdr… « Et si les nazis avaient gagné la guerre ? » Ca fait surtout peur, en fait ^^
C’est clair 🙂 Mais pour un « écrivain », il y a largement de quoi se faire plaisir avec une telle thématique 🙂