Là-bas. Vas-y…
Fais-le…
Jonathan sursauta, et promena son regard dans le tramway presque désert. Personne n’avait entendu.
« Laisse-moi », pensa-t-il en tentant de se concentrer sur son livre.
Tu en as envie. Elle ne demande que ça… Délivre-la.
Jonathan hocha la tête en direction de la fille plaquée contre la cloison.
« Je… Je n’y arriverai pas »
Prends ton cutter dans ton sac.
Jonathan serra les poings. Une transpiration acide coulait le long de ses doigts.
FAIS-LE ! Tu dois t’occuper d’elle !
Le jeune homme se leva et se dirigea mécaniquement vers sa cible. Il avait préféré laisser son arme au fond du sac, il ne s’en servirait que
si cela tournait mal.
— Bon, vous arrêtez de l’emmerder maintenant ! lança-t-il d’un ton mal assuré aux trois gars qui agressaient la jeune fille.
C’est bien ! Continue ! Délivre-la.
Elle sanglotait. Un des gars avait déjà baissé son pantalon. Ils se déportèrent instantanément sur lui, encore plus enragés. Jonathan grimaça.
Il aurait peut-être dû prendre le cutter.
Je t’avais prévenu.
Dans un monde idéal…
Suite à une petite idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps sur l’existence d’une schizophrénie positive 🙂
Ouais, effectivement, ca serait plus une « bonne conscience » sur ce coup la 🙂
Mais non, pas du tout, c’est une schizophrénie positive, pas une bonne conscience 😉
ça me fait penser à ça ta nouvelle:-
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Sympa, les fatals Picards ! Bon, moi, à part « L’amour à la française », je ne connais pas trop 😉
-Ferme la TOI là-haut !!! vociféra Jonathan les yeux exorbités fixant le plafond .
Les trois gars terrorisés s’enfuirent .
Dans un monde idéal …
Excellente journée !
Ou le frappèrent encore plus fort !!!
Ton prochain roman : La schizophrénie positive .
T’as du boulot !
Courage !