Mathilde caressa la carlingue ciselée de la navette
SpaceShip N67, qui luisait dans la pénombre du désert mexicain. Pur produit expérimental issu du cerveau labyrinthique d’un ingénieur de la compagnie Virgin Galactic,
elle était capable d’attaquer le vide intersidéral à une vitesse proche de celle de la lumière. Le soleil à huit minutes de voyage. Jupiter à un peu plus d’une heure. Proxima du Centaure à quatre
ans.
Mathilde laissa sa paume se promener sur les turbines à hydrogène solide, suivre les nervures à écoulement de fluide MHD, s’attarder sur les vitres en polymère de la cabine de pilotage. Elle
enfila sa combinaison et s’installa aux commandes. Elle soupira. Ses yeux se perdirent sur la voûte céleste.
La nuit dégagée laissait apparaître les étoiles, ainsi qu’une multitude d’autres éclats scintillants.
Les déchets spatiaux.
Résidus de satellites ou de stations spatiales abandonnées, pièces détachées, débris divers. Ils ne cessaient de se percuter les uns les autres pour créer de nouveaux débris, plus petits, plus
acérés, et épaissir cette ceinture compacte qui était devenue impossible à percer depuis six mois.
Aucune solution n’avait été trouvée. Il fallait juste faire preuve de patience, en attendant que ces déchets ne s’agrègent ou tombent.
Un bon million d’années, seulement…
Dans un monde idéal…
Même là où on ne les attend pas (encore) 😉
Quoique… http://lci.tf1.fr/science/nouvelles-technologies/espace-une-charte-de-bonne-conduite-pour-les-activites-spatiales-6938808.html
Mathilde , le tri sélectif tu connais pas !
Les déchets sont partout!
Pas mal 🙂
@ Mathilde : ben si. Les déchets, c’est dans l’espace 😉
@ Emmanuel : 😉
Ca veut dire Justin Beber est aussi en orbite ? 😮
Je ne peux pas te laisser insulter tout un pan de la culture planétaire sur ce blog ! 😉
Non, non, non… J, tu as tout faux… Ton but DOIT être que toute la culture du monde ne passe QUE par ton blog 😀