Jean-Yves détestait ces nouveaux supermarchés. Plus aucune place réservée. Et un macaron devenu obsolète. Quand il
put enfin se garer, ce fut tout au fond. Il râla longuement sur le tapis roulant qui le menait à l’entrée.
Il flâna entre les rayons, effectua ses achats, puis se dirigea vers les caisses. L’énorme file d’attente le
découragea. Accentuant son boitement, il fit passer son caddie devant les autres.
— À la queue ! cria une
voix.
— Je… Je suis handicapé… Je ne peux pas marcher…
Il sortit sa vieille carte d’invalidité.
— Monsieur, intervint la caissière, veuillez vous mettre à la suite des clients. Si vous êtes dans l’incapacité de
tenir debout, utilisez un des bancs à votre disposition.
Jean-Yves fit une moue. Conneries de mesures égalitaires, pensa-t-il en se glissant à l’arrière sous les regards
désapprobateurs. C’était partout pareil à présent, il n’y avait plus aucun avantage à être handicapé.
Dans un monde idéal…
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Héhé, c’est pour ça que l’égalité est moins idyllique que l’équité !
Et pis, franchement, ça gêne qui les places ou caisses handicapées ?
A part les boulets, that is 😉
Et imagine pour les impôts, si on était à l’égalité pure…
…
‘veux même pas imaginer, en fait ^^
Moi ça ne me gêne pas les places pour handicapés, au contraire, et je m’y gare toujours, même si j’ai pas le droit 😉