Un monde idéal où les organes sont remplaçables

 

Betty admirait la
lumière verdâtre qui irradiait du tubule. Il était là, en suspension molle dans la lymphe artificielle, dans son bain de bulles oxygénées. Sombre, asymétrique, étrange, assez moche,
même.

 

Le nouveau cœur de son fils.

 

Purifié génétiquement, compatible à 100% car provenant de cellules souches extraites de sa colonne vertébrale lors de
son arrivée en urgence à l’hôpital. Et surtout, débarrassé de cette tare congénitale qui avait coûté la vie à son grand-père, à son père, et qui avait failli l’emporter à son tour.

Elle colla son front à la paroi de verre. Il y a cinq ans, son fils n’aurait pas survécu. Mais aujourd’hui, il n’en
porterait aucune séquelle.

 

 

Dans un monde idéal…

 

 


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