Un monde idéal où les produits d’hygiène sont hautement cancérigènes

 

3690423060_0cf2c715bc.jpgElle me va bien ?

Antoine détourna vivement la tête. L’haleine fétide de sa petite-amie avait enveloppé en moins d’une seconde la
cabine d’essayage.

Il bafouilla une excuse, sortit et referma le rideau derrière lui. La vendeuse l’intercepta immédiatement. Ses
cheveux gras coulaient le long de son front, une transpiration abondante et acide inondait son débardeur tâché, et elle traînait une vague odeur de pied dans son sillage.

J’ai trouvé le second modèle…

Elle avait mangé du fromage à midi. Antoine la bouscula. Ce n’est que lorsqu’il put respirer à plein poumons l’air sain du boulevard embouteillé qu’il put ravaler la boule brûlante qui remontait de son estomac.

Il sortit une plaquette de chewing-gum de sa poche, probablement sa dernière, et se
laissa submerger par les arômes artificiels de menthe. Il avait de plus en plus de mal à s’en procurer. Tout comme du savon, du déodorant, de la lessive et du dentifrice…

 

 

Dans un monde idéal…

 

 

 
 
 

5 réflexions au sujet de « Un monde idéal où les produits d’hygiène sont hautement cancérigènes »

Laisser un commentaire