Un monde idéal où nous sommes épiés

 

Oeil-20intuition.jpgLa nuit venait de tomber sur la ville de New-York. La moiteur de ce début de printemps remontait lentement du sol, concédant un peu de tiédeur aux badauds qui
s’attardaient.

Soudain, alors que les premières étoiles s’allumaient dans le ciel, un voile lumineux déchira la voûte céleste. Une pupille
immense, qui couvrait le ciel de la ligne d’horizon jusqu’au zénith, apparut, scrutant l’agitation terrestre. Et une voix énorme, sourde, enveloppante, envahit l’atmosphère.

— C’est pour qui les pizzas ?

L’œil se révulsa.

— Pas au labo ! Éteins, crétin ! Ils peuvent nous voir ! Tu vas les rendre nerveux.

— Oh, c’est bon, ils vont rien capter…

Un clic résonna, puis tout se referma. La lumière s’évanouit, l’œil disparut, les étoiles réapparurent dans le ciel.

 

Et l’humanité resta dans la stupeur la plus complète.

 

 

Dans un monde idéal…

 

 


8 réflexions au sujet de « Un monde idéal où nous sommes épiés »

    • A mon avis, les anchois soivent être énoooooooooooooorme ! Tu imagines tout ce sel dans tes pauvres artères ?
      Hi, hi, j’adore l’acronyme PLGNSFPA 🙂 Cool, bien content si tu l’as reçu malgré la grève de la poste. * se met à se ronger les ongles… *

  1. Le monde ne serait-il qu’une émission à la « the Truman Show » ? (ou télé-réalité de South Park ? 😀 )
    A part ça, j’ai lu votre livre, c’était génial ! A quand le prochain ? 😛

    • Télé-réalité de South Park, il ne vaut mieux pas 😉
      Merci pour votre retour sur mon livre ! J’ai bien apprécié et je l’ai mise sur mon site 🙂 Le prochain, ce sera dans 15 jours grand max 😉

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