Un monde idéal où on sait apprécier l’humour fin

 

Alors la blonde arrête de mâcher, regarde le gars et dit « Mais… et la
sauce blanche ? ».

Un fou rire secoua la tablée. Seul Mathieu resta de marbre.

T’as compris ? demanda Stéphane. C’était pas de la sauce !

L’intéressé hocha la tête, gêné.

Et ben, il est vraiment pas drôle celui-là, lança-t-il à sa soeur Laëtitia. Je
préférais Robert…

La famille soupira, et le dîner s’acheva lentement, sur les blagues joviales de Stéphane qui mêlaient adroitement
représentants de diverses religions, forces de l’ordre, homosexuels, minorités ethniques, nazis, handicapés, pédophiles et prostituées. Lorsque Mathieu et Laëtitia prirent congés, elle profita de
la première occasion pour lui reprocher son attitude.

Je n’arriverais jamais à son niveau, se justifia le jeune homme. Je suis
désolé… Mais cet humour… cette intelligence, cet esprit. Il m’a tué avec celle du nain qui trempe son pénis dans la confiture d’abricot. Je me sens minable à côté de lui.

 

 

Dans un monde idéal…

 

 

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