*** ATTENTION ! CETTE NOUVELLE DEVOILE L’INTRIGUE DU FILM ***
Stephen descendit les escaliers de la navette. Sa respiration se fit soudain plus intense dans son masque à oxygène. Pandora. Enfin. Dix ans qu’il espérait pouvoir y retourner.
Au fond du tarmac, la base militaire s’étendait, verrue industrielle délabrée dans la jungle colorée. L’agitation d’exosquelettes massifs, d’engins d’excavation énormes, d’hélicoptères, de machinistes, de soldats. Tout ça était terminé. Seules quelques installations semblaient encore fonctionner. Des souvenirs amers lui remontèrent dans la gorge. La destruction de l’arbre maison, l’évacuation forcée après l’assaut destructeur de Quaritch…
Un groupe de Na’Vis, accompagné de trois humains, l’attendait en bas.
— Vous êtes le biologiste ? demanda une femme en lui tendant la main.
Stephen acquiesça.
— Bienvenue de nouveau sur Pandora…
— Je ne pensais pas pouvoir y revenir.
— Les Na’Vi exercent un contrôle drastique de nos activités. Leur chef, Jake, se méfie. À raison. Il a été humain, lui aussi.
Stephen lança un regard aux laboratoires du programme Avatar. Les murs étaient éventrés, des arbres semblaient pousser dans les cuves de sustentation. Il se tourna vers les Na’Vis et s’inclina. Ils étaient méfiants. S’il faisait ses preuves, il le laisserait peut-être approcher de l’arbre des âmes. Après tout, les humains ne constituaient plus une menace pour la planète.
Dans un monde idéal…
Une réflexion au sujet de « Un monde idéal, celui de Pandora »