Un père qui n’est pas méchant, mais qui la bat de temps en temps. Une mère démissionnaire. La fuite avec son petit-ami, René. La caisse. Des milliers de clients, des centaines de tonnes de marchandises portées à bout de bras, des insultes quotidiennes, trois agressions. Un René indifférent qui passe ses soirées au bar et les week-ends dans les manifestations tuning. L’usine et son travail digne d’un robot. Les regrets. Un cancer. Les samedis au supermarché pour faire les courses. Deux enfants qui s’éloignent et qui ne reviennent que pour fuir au plus vite l’ambiance plombée de la maison. Le nettoyage des toilettes de stations-service pour un salaire de misère. La retraite. Le cancer qui revient, plus fort que jamais. La souffrance. La douleur. La mort.
Plantée devant cet homme sombre, qui trace des lignes dans un immense livre, l’âme de Huguette se ronge de l’intérieur.
— Je sais bien que je n’ai pas fait que de bonnes choses. Mais j’ai travaillé de bon cœur, Monsieur. Alors s’il vous plaît, vous n’allez pas m’envoyer en Enfer ?
L’homme lève la tête, interloqué.
— Mais vous en revenez, de l’Enfer. Vous venez de purger votre peine.
Devant son incompréhension, il poursuit :
— Quelle âme normalement constituée accepterait de subir cette vie horrible si ce n’est pour expier une faute ?
Dans un monde idéal…
Amen !
Divine journée .
Repentez-vous mes frères, car nus sommes effectivement tous des pêcheurs… euh pécheurs 😉
Ah ça explique certaines choses! ^^
Donc j’en déduis qu’il n’y a pas de chats au Paradis. Enfin une bonne nouvelle!
héhé, pas mal ! 😀
(désolé pour le retard :p )