Nos amis les morts-vivants ne sont pas acceptés dans cet établissement
Cynthia arracha la pancarte avec rage et la jeta au milieu de la rue.
— Vous n’avez pas le droit de faire ça ! hurla-t-elle à l’adresse du cafetier qui sortait. C’est de la discrimination !
Le serveur alla ramasser le panneau et toisa le couple. Le mari devait être mort depuis au moins six mois. Les larves s’échappaient par dizaines de ses chairs décomposées. Un liquide jaunâtre s’écoulait par sa bouche, et il grognait.
— Mais… Vous sentez l’odeur ? Il refoule à quinze mètres !
Cynthia lui envoya son pied dans le tibia.
— C’est pas une raison ! Sale nazi ! Ça ne passera pas comme ça ! J’irai porter plainte !
— Et ben vas-y connasse !
Le serveur lui montra son poing. Elle attrapa la main de son mari (manquant d’ailleurs de la lui arracher) et s’enfuit.
— Salope ! Si ça ne tenait qu’à moi, ils iraient tous au cimetière, les cadavres !
Dans un monde idéal…
Super original, j’aime bien
Bravo
merci 🙂 Au plaisir de te revoir sur mon blog
j’aime vraiment ce que tu fais 😉
Merci beaucoup Skie 🙂
Ces pauvres zombies, que ne leur fait-on pas subir 🙂
Oh oui, et c’est un phénomène dont on parle encore peu dans nos sociétés, un vrai tabou 😉