Un monde idéal où on découvre l’existence des petits (et mignons) lutins des bois

 

Lutin dans les herbes hautesPorte défoncée. Balles perforantes des mitrailleuses fusant partout. Bruits de corps tombant au sol. Carnage.

Trente secondes. Le silence retomba tranquillement sur la vieille maison isolée.

Le lieutenant Catenton retira ses boule-quiès et fit alors son entrée, enjambant les cadavres des lutins sur le palier.

— Résultat ? demanda-t-il au chef du commando.

— Positif.

Catenton s’avança vers la cavité que les hommes étaient en train de dégager, sous le plancher.

Il déplaça du pied le corps d’un enfant lutin, plongea la main dans l’antre ténébreux et en sortit une chaussette avec un sourire satisfait. Puis des cartes de bibliothèque, des clés, des listes de courses, des lentilles de contact, des stylos, des pinces à linge, des pièces de monnaie, des papiers, et un tas d’autres objets. Un véritable trésor.

— Saloperie de lutins, exulta-t-il. Toutes ces choses que l’humanité croyait perdues à jamais…

 

 

Dans un monde idéal…

 

 



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