Le couteau fusa à travers la cuisine. Il manqua sa cible et alla se planter à quelques centimètres du visage de Janice, qui entrait dans la pièce.
— Oups, désolé mon cœur ! lança Hector à la va-vite.
— C’est quoi, ce bazar ?
— Le poireau ! Il s’est encore échappé du frigo. Je t’avais dit hier qu’il fallait le manger !
Hector se faufila derrière le comptoir du bar, puis remonta à pas de loups. Il sauta soudain devant le four et se retrouva nez à nez avec le légume. Celui-ci plongea sur le côté mais les doigts d’Hector furent plus rapides. Le poireau se mit à couiner dans toute la pièce.
— Achève-le ! Il est en train de nous casser les oreilles !
— C’est ce que j’essaie de faire depuis tout à l’heure !
— Arrêtez ! Je suis vivant !
Sans écouter, Hector le plaqua sur la planche à découper et visa avec son couteau.
— Un jour, nous nous rebellerons, vous verrez ! Et les poireaux seront les maîtres !
Dans un monde idéal…
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