Un monde idéal où la vie est comme un scénario de cinéma

 

 

4540361704_a6a5a97f22.jpgLa voiture crachota son dernier souffle juste devant le
portail. Une fumée épaisse s’échappa du capot. Jérémy toussa et laissa tomber sa tête sur le volant. Ce n’était décidément pas sa journée.

Il inspira bruyamment, et réfléchit à la façon dont il allait annoncer à Claire qu’il avait été mis à la porte comme
un malpropre par son patron et meilleur ami, Antoine. Il sortit de l’épave, marcha sur la pelouse de la maison qu’ils avaient eue temps de mal à acheter, et qu’ils devraient probablement rendre
aux banquiers.

Lorsqu’il entra, une sensation de vide l’envahit. Des meubles avaient disparu, Claire n’était pas là. Il s’avança
dans le salon. Une lettre sur la table. Quelques mots griffonnés à la va-vite.

Je te quitte. Je suis partie avec Antoine.

Jérémy serra les poings. Tout s’expliquait à présent…

 

Des larmes perlèrent au coin des yeux.

 

Mais aussitôt, un sourire s’afficha sur ses lèvres. Il venait de comprendre. Il était le gentil de cette histoire. Le
looser qui finalement triompherait de l’adversité. Il alla se servir un verre. Heureusement qu’il savait qu’il aurait sa revanche, sinon, il aurait très sérieusement pensé à en
finir…

 

 

Dans un monde idéal…

 



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