Un monde idéal où on considère que la prison est un châtiment trop inhumain


La lame du scalpel
brillait dans la faible lumière du soupirail. Jean-Yves s’agita. Les sangles autour de ses membres se resserrèrent.

Le bourreau sifflotant se pencha sur lui, promena avec douceur l’instrument sur son front, avant de l’enfoncer
violemment dans la chair. Jean-Yves hurla à plein poumon. Sa peau fut déchirée, tailladée pour afficher le symbole des condamnés. Il entendait les parents de Lise, derrière lui, qui
exultaient. 

Le tortionnaire agrippa une scie. Jean-Yves ferma les poings, cela n’empêcha pas ses doigts de se faire trancher
méthodiquement, un à un. Le sang coula, les os craquèrent. Il implora. Rien n’y faisait, tous le regardaient avec rage.

Jean-Yves regrettait. Jamais il n’aurait dû violer cette fille, jamais il ne recommencerait. Le bourreau parut le
comprendre, car un rictus était bien visible derrière sa cagoule, alors qu’il approchait une paire de pinces coupantes de ses testicules.

 

Dans un monde idéal…       
      


4 réflexions au sujet de « Un monde idéal où on considère que la prison est un châtiment trop inhumain »

  1. Huhu

    C’est vrai, la prison, c’est inhumain ! 😮

    Pis bon, la prison, ça n’a jamais vraiment empêché grand monde de récidiver… Alors que là, le coupable a compris qu’il ne devait pas recommencer.

    Je te conseille d’envoyer ce texte a Sarko, je pense qu’il va vouloir l’intégrer dans son programme :p

    (ça fait du bien de retrouver tes mondes idéaux 😉 )

    • La technique est infaillible 😉 Tu voles un pain, on te coupe la main, tu regardes de travers une fille dans la rue, on te crève les yeux, tu gares mal ta voiture on te coupe les jambes. Et le problème du surpeuplement carcécal est résolu ! Merci un Monde Idéal !

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